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Emile Driant

un enfant de l'Aisne

et du Pays Rémois

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D'origine bretonne, la famille Driant s'est établie dans l'Aisne au XVIe siècle. Ses attaches s'étendent de la Thierache au Pays Rémois. C'est ainsi qu'Emile Driant est né à Neufchâtel-sur-Aisne, alors que son père y était juge de paix. Il fera ses études à Reims, et reviendra régulièrement visiter ses parents successivement à Rozoy-sur-Serre, Nouvion-et-Catillon et Nouvion-le-Comte, puis au cimetière de La Ferté-Chevresis où ils reposent. Autant de lieux où Emile Driant est reconnu comme un enfant du pays et sa mémoire honorée.

Neufchâtel-sur-Aisne

C'est à Neufchâtel-sur-Aisne qu'est né Emile Driant, le 11 septembre 1855.

Il resta toute sa vie très attaché à son village natal où il fut baptisé, où il fit sa scolarité avant d'intégrer le Lycée de Reims en 8e, et d'où il vit passer les troupes allemandes en 1870, à la suite de quoi il prit la résolution de devenir soldat. Dans plusieurs de ses romans, il évoque ce village et même certains habitants qu'il y a côtoyé: dans La Guerre des Forts, La Guerre en rase campagne, ou encore Le Petit Marsouin.

Son village natal n'a pas non plus oublié l'enfant du pays, dont le nom est inscrit sur le Monument aux morts. En 1924, une stèle fut érigée à l'emplacement où se situait la maison de la famille Driant, sur un carrefour baptisé "place du lt-colonel Driant". En 1955, Neufchâtel célébrait avec faste le centenaire de la naissance d'Emile Driant. En 1996, en hommage au lt-colonel Driant, les maires de Neufchâtel-sur-Aisne et de Vacherauville jumelaient leurs deux communes qui se reçoivent mutuellement, depuis, chaque année. Depuis 2008, l'Hôtel-de-Ville accueille dans ses murs un "Musée Driant" qui, pour ses 10 ans, s'est agrandi avec un salle exclusivement consacrée à l'oeuvre littéraire du capitaine Danrit. Il est aussi le siège de l'Association des Amis du Musée Driant.

A Reims

Emile Driant a été élève du Lycée Impérial de Reims, à partir de la 8e, de 1865 à 1875. S'il y a laissé le souvenir d'un enfant turbulent et parfois indiscipliné (qui provoqua notamment une explosion de Fulminate dans le laboratoire de Chimie...), Emile Driant a aussi donné à son Lycée de réels motifs de fierté, étant régulièrement inscrit au Tableau d'Honneur, 1e Prix d'Histoire et de Géographie au Concours Général.

Plus tard, le commandant Driant assistait volontiers aux réunions des Anciens du Lycée de Reims. A sa mort, son nom fut inscrit sur la plaque énumérant les élèves du Lycée tombés pour la France et un buste le représentant fut réalisé en son honneur.

Encore aujourd'hui, l'Association des Anciens Elèves du Lycée de Reims demeure fidèle à la mémoire de son Ancien, en apportant son soutien à l'Association des Amis du Musée Driant.

Une "rue du Colonel Driant", le long des Hautes Promenades de Reims, rappelle son passage dans la cité du Sacre.

A Nouvion-le-Comte

Après une carrière de Juge de Paix puis de notaire qui l'emmena successivement de Neufchâtel-sur-Aisne à Rozoy-sur-Serre puis Nouvion-et-Catillon, le père d'Emile Driant et son épouse s'installèrent à Nouvion-le-Comte dans une grande maison, appelée le Château. C'est là qu'ils vécurent jusqu'à leur mort respective en 1899 et 1912. Le Chateau de Nouvion-le-Comte fut repris par le commandant Driant avant d'être détruit durant la Guerre. Il n'en reste plus aujourd'hui que quelques ruines masquées sous des bosquets.

Le nom d'Emile Driant est inscrit sur une plaque des "enfants de Nouvion-le-Comte morts pour la France", dans l'église du village. Une des rues principales porte aussi le nom du Lt-colonel Driant. Et quelques habitants évoquent encore avec émotion le nom de l'enfant du pays.

A La Ferté-Chevresis

La Ferté-Chevresis est le berceau de la famille maternelle d'Emile Driant. C'est dans le petit cimetière qui longe l'église Saint-Brice que reposent ses deux parents. La rue principale porte le nom du lt-colonel Driant (et se prolonge dans la rue... Jean Jaurès!).

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